Bonjour à tous,
Nous avons le plaisir de vous inviter à la soutenance de thèse de Nicolas
Boutry intitulée ``Une étude du bien-composé à la dimension n''.
Celle-ci aura lieu le 14 Décembre 2016 à 14h00 à l'ESIEE Paris, situé
au 2, boulevard Blaise Pascal, Cité Descartes, à Noisy-le-Grand (93).
Vous trouverez un plan d'accès à l'école à l'adresse suivante :
http://www.esiee.fr/Infos-pratiques/acces.php
La soutenance sera suivie d'un pot.
Le manuscrit est accessible ici :
https://www.lrde.epita.fr/images/b/b9/BOUTRY-PHD-2016-10-9.pdf
Composition du jury de thèse
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Rapporteurs :
Nicolas PASSAT (Université de Reims Champagne-Ardenne)
Rocio GONZÁLEZ-DÍAZ (Universidad de Sevilla)
Jacques-Olivier LACHAUD (Université Savoie Mont Blanc)
Examinateurs :
Longin Jan LATECKI (Temple University)
Loïc MAZO (Université de Strasbourg)
Michel COUPRIE (ESIEE Paris - Université Paris-Est Marne-la-Vallée)
Directeurs de thèse :
Laurent NAJMAN (ESIEE Paris - Université Paris-Est Marne-la-Vallée)
Thierry GÉRAUD (EPITA)
Résumé de la thèse
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Le processus de discrétisation faisant inévitablement appel à des capteurs,
et ceux-ci étant limités de par leur nature, de nombreux effets secondaires
apparaissent alors lors de ce processus; en particulier, nous perdons la
propriété d'être "bien-composé" dans le sens où deux objects discrétisés
peuvent être connectés ou non en fonction de la connexité utilisée dans
l'image discrète, ce qui peut amener à des ambigüités. De plus, les images
discrétisées sont des tableaux de valeurs numériques, et donc ne
possèdent pas de topologie par nature, contrairement à notre modélisation
usuelle du monde en mathématiques et en physique.
Perdre toutes ces propriétés rend difficile l'élaboration d'algorithmes
topologiquement corrects en traitement d'images: par exemple, le calcul
de l'arbre des formes nécessite que la representation d'une image donnée
soit continue et bien-composée; dans le cas contraire, nous risquons
d'obtenir des anomalies dans le résultat final.
Quelques représentations continues et bien-composées existent déjà,
mais elles ne sont pas simultanément n-dimensionnelles et auto-duales.
La n-dimensionalité est cruciale sachant que les signaux usuels sont de
plus en plus tridimensionnels (comme les vidéos 2D) ou 4-dimensionnels
(comme les CT-scans). L'auto-dualité est nécéssaire lorsqu'une même
image contient des objets à contrastes divers.
Nous avons donc développé une nouvelle façon de rendre les images
bien-composées par interpolation de façon auto-duale et en n-D;
suivie d'une immersion par l'opérateur span, cette interpolation devient
une représentation auto-duale continue et bien-composée du signal
initial n-D. Cette représentation bénéficie de plusieurs propriétés
topologiques fortes: elle vérifie le théorème de la valeur intermédiaire,
les contours de chaque coupe de la représentation sont déterminés par
une union disjointe de surfaces discrètes, et ainsi de suite.